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LA CALVITIE

La calvitie est également nommée alopécie qui désigne le phénomène de perte de cheveux. On distingue plusieurs types d'alopécies dont la plus courante est l'alopécie androgénétique, la perte progressive mais définitive des cheveux.

Qu’est-ce que l’alopécie ?

 

Il s’agit d’un manque de cheveux, c’est un symptôme pouvant correspondre à de nombreuses pathologies. C’est pourquoi, avant de traiter, il convient de déterminer la ou les causes de cette alopécie.

 

Dans un premier temps, lors de la consultation initiale, le Docteur OHANA et son équipe vont établir un diagnostic :

 

  • S’agit-il d’une alopécie congénitale ?
  • S’agit-il d’une alopécie diffuse ou localisée ?
  • S’agit-il d’une alopécie cicatricielle (les cheveux ne repousseront pas) ?
  • S’agit-il d’une alopécie non cicatricielle (l’absence de cheveux est passagère et ceux-ci vont repousser) ?
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Quelques informations sur le cuir chevelu

 

Il est utile de rappeler qu’en moyenne le cuir chevelu d’une personne adulte est composé de 100 000 à 150 000 cheveux. Les cheveux poussent très vite, avec une moyenne de 0,35 mm par jour, soit 1 cm par mois environ.

 

On perd chaque jour entre 50 à 80 cheveux de manière dite physiologique (naturelle). C’est pourquoi au delà de 100 cheveux perdus par jour, il faut consulter pour trouver la raison de cette perte.

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Les alopécies non cicatricielles

 

En dehors de l’alopécie androgénétique (voir plus bas), l’effluvium télogène est la cause principale de la chute de cheveux. Ce sont des pertes de cheveux passagères, pouvant être causées par :

 

  • Le changement saisonnier (principalement à l’automne ou au printemps).
  • L’accouchement.
  • La ménopause.
  • Un changement de pilule.
  • Une forte fièvre.
  • Une période de stress.
  • Un problème thyroïdien.
  • Un médicament.
  • Une carence en fer…

 

En règle générale, ces pertes de cheveux vont être temporaires, à l’exception des cas ou l’élément déclencheur persiste. C’est pourquoi il convient de faire appel à un médecin pour en déterminer la cause. Des examens complémentaires sont parfois nécessaires.

 

L’alopécie androgénétique

 

Il faut faire la distinction avec les autres alopécies. Cette perte des cheveux est induite par les facteurs génétiques. Dans le cas d’antécédents familiaux les risques d’alopécie sont donc augmentés.

Si l’on pense de prime abord à un homme, il faut savoir que l’alopécie peut également toucher les femmes, même si c’est beaucoup plus rare.

 

La calvitie en formation chez l’homme se localise au niveau du vertex (le sommet du crâne) et des golfes fronto-temporaux. Les zones impactées par cette alopécie sont très variables d’un individu à l’autre mais également d’une famille à l’autre. Elles évoluent avec le temps de façon inexorable passant parfois par des périodes de stabilisation plus ou moins longues.

 

Chez la femme, cette forme d’alopécie peut provenir de facteurs hormonaux, notamment par un excès d’hormone masculine, une pilule mal adaptée. Cette chute de cheveux peut également être accompagnée par d’autres pathologies : hyperséborrhée, troubles des règles, hyperpilosité, acné…

Lors de la consultation pour la chute des cheveux, il va falloir trouver l’origine du problème et quelquefois un bilan sanguin sera nécessaire.

 

La solution peut être très simple : parfois il suffit de prescrire une autre pilule, dans d’autres cas fort heureusement très rares, il peut s’agir d’un problème tumoral bien plus grave. Tout ceci démontre la nécessité de consulter un médecin spécialiste pour établir un diagnostic fiable.

 

Il existe de nombreux autres facteurs provoquant la chute diffuse des cheveux. Il peut s’agir d’un problème d’origine alimentaire avec une nutrition mal adaptée, provoquant des carences. La meilleure solution c’est de suivre un régime alimentaire équilibré. En effet les compléments alimentaires compensent rarement un déséquilibre nutritionnel. Certaines personnes ont été convaincues de l’efficacité de ces compléments, toutefois il convient de signaler que la plupart des chutes diffuses de cheveux s’estompent naturellement au bout de 2 à 3 mois. La correspondance entre la fin naturelle de l’épisode de chute de cheveux et la prise de compléments n’étant que fortuite.

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La chute de cheveux par plaques

 

L’un des cas les plus réguliers dans l’alopécie par plaque est la pelade.

Il s’agit heureusement d’une alopécie non cicatricielle. Sauf dans de rares cas où le processus est présent depuis de nombreuses années, le follicule pileux ne disparaît pas. Notez qu’une pelade ne concerne pas uniquement les cheveux, mais peut être « universelle » dans le cas où l’ensemble du système pileux est touché.

 

Il s’agit d’une maladie auto-immune. Cette maladie affectant le système immunitaire peut être révélée par le biais d’un facteur psychologique, mais ce ne sera pas le facteur réel de la maladie.

Une pelade peut avoir pour origine un trait familial ou personnel. En outre, la pelade apparaîtra d’avantage à certains épisodes de la vie qu’à d’autres mais ce n’est pas le facteur psychologique qui en sera la raison primaire. Si une pelade n’est pas causée par un facteur psychologique, en revanche elle a bien évidemment des conséquences psychologiques chez le patient atteint.

 

Ce qui pose problème dans la pelade, c’est qu’il s’agit d’une maladie en latence toute la vie. On peut par exemple développer une pelade en bas âge, la retrouver à l’adolescence et à nouveau à l’âge adulte. Chaque cas de pelade est unique et peux se déclencher à tout âge.

Ceci implique de réfléchir aux traitements utilisables à long terme, tout en gardant à l’esprit la part risques / bénéfices en fonction des cas, de l’importance de l’épisode de pelade ainsi que de l’âge du patient atteint.

 

Les principaux traitements de la pelade sont des séances de puvathérapie et des corticoïdes à usage local. Parfois il est nécessaire de recourir à la corticothérapie générale sur de courtes périodes, voir à des immunosuppresseurs. Heureusement, pour la majorité des pelades par plaques, les cheveux repousseront à plus ou moins long terme. Pour les personnes ayant souffert d’une pelade sévère lors de l’enfance, les statistiques sont sans appel, le risque de récidives plus sévères à l’âge adulte est élevé.

La trichotillomanie

 

Cette perte de cheveux par plaque est un trouble, où le patient atteint va de manière compulsive arracher ses propres poils et / ou cheveux, ce qui aura pour effet de développer une alopécie visible.

À l’heure actuelle nous tentons toujours de comprendre pourquoi cette maladie survient, hélas les causes ne sont pas simples. Parmi celles incriminées, on retrouverait des facteurs neurobiologiques et pas uniquement des facteurs psychologiques comme présumé jusqu’à récemment.

La trichotillomanie est à séparer des TOC. En effet cette maladie est très handicapante, et si elle est bien souvent passagère à l’enfance, chez un adolescent ou un adulte, elle sera présente de manière plus chronique.


 

Alopécie par plaques avec squame

 

La première cause à envisager dans le cas de chute de cheveux chez l’enfant est la teigne. Une chute de cheveux par plaques présentant des squames est un symptôme révélateur de la présence de champignons contagieux. C’est pourquoi le dermatologue aidé de son dermatoscope et d’une lumière spéciale va observer le cuir chevelu et rechercher une fluorescence des plaques. Il fera également un prélèvement pour analyse en laboratoire afin d’identifier le champignon responsable.

Il s’agit d’une forme d’alopécie présente en particulier chez les enfants car ils possèdent peu de sébum et ont donc plus de risques d’être contaminés par des champignons. Toutefois, les adolescents et les adultes peuvent être touchés.

Alopécie de traction

 

Chez une personne pratiquant de manière quotidienne ou occasionnellement une tension excessive de ses cheveux (par le biais de chignon, queue de cheval serrée, brushings, tresses africaines), à moyen terme l’alopécie deviendra cicatricielle et les cheveux ne repousseront plus.

Il existe d’autres formes d’alopécies cicatricielles d’origines dermatologiques et qui nécessitent des prélèvements pour analyse, ainsi qu’un prise en charge particulière : lupus, lichen plan pilaire, folliculite décalvante.

 

Traiter l’alopécie

 

Avant de traiter une alopécie il faut déterminer sa cause. Il convient donc de la faire diagnostiquer par un médecin.

Dans les cas d’alopécie androgénétique affectant un grand nombre de personnes, c’est à chaque patient de décider s’il souhaite suivre un traitement dit suspensif.

À ce jour il existe deux traitements efficaces :

 

Le minoxidil :

Il s’agit d’un traitement pouvant être utilisé tant par les hommes que par les femmes. C’est aujourd’hui le seul traitement provoquant une réelle repousse des cheveux. Il doit être dosé avec attention par le médecin chez la femme. En effet une prise excessive, peut parfois provoquer une hyper-pilosité temporaire du visage.

 

Le finastéride :

Ce traitement s’adresse exclusivement aux hommes.

Bien souvent, ses effets secondaires ont donné lieu à des rumeurs. Le finastéride a également été détracté de manière abusive et à tort. Si une baisse de la libido et des troubles de l’érection peuvent survenir, cela concerne seulement 2 hommes sur 100. Dans tous les cas, un arrêt du traitement supprime les troubles.

 

Hormis ces deux traitements, ainsi que la prise en charge hormonale de la femme, à ce jour, les autres traitements disponibles sur le marché n’ont pas démontré de réelle efficacité pour l’alopécie androgénétique.

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Les autres solutions : l’implant capillaire

 

Cette solution est du ressort des chirurgiens plasticiens. Ces greffes capillaires sont à faire au moment opportun, le diagnostic et le pronostic préalable du spécialiste sont donc très importants.

Les greffes de cheveux consistent à prélever des cheveux là où ils sont présents et en grande densité pour les greffer là où il n’y en a plus.

Les cheveux étant prélevés sur le patient, il n’y a pas de risques de rejets, et ils persisteront là où ils ont été réimplantés. Par ailleurs, il est tout à fait envisageable de réaliser des implants sur des cicatrices d’origines traumatiques ou causées par des brûlures.

Dans tous les cas, la chute de cheveux est un symptôme dont le médecin devra rechercher l’origine, afin de déterminer s’il s’agit d’un phénomène saisonnier bénin, ou s’il existe d’autres causes. Un examen du cheveu et du cuir chevelu permet d’apporter des réponses qui évitent parfois le recours à de nombreux examens complémentaires inutiles.

 

Les différents stades de la calvitie chez l’homme

 

Dans 90% de ces cas, il s’agit d’alopécie androgénétique.

La classification de Norwood-Hamilton répertorie les différents stades de l’évolution de la calvitie chez l’homme.

Stade 1 Alopécie masculine de type 1 : creusement symétrique en avant des globes temporaux frontaux

Stade 2 Alopécie masculine de type 2 : creusement des golfes temporaux – frontaux symétriques avec éclaircissement du toupet.

Stade 3 Alopécie masculine de type 3 : creusement symétrique plus profond des golfes temporaux – frontaux s’étendant en arrière avec création d’un éclaircissement des cheveux au sommet du crâne appelé tonsure

Stade 4 Alopécie masculine de type 4 : creusement symétrique important, un toupet bien développé et une alopécie complète au niveau de la tonsure.

Stade 5 Alopécie masculine de type 5 : type 4 avec les deux zones alopéciques antérieures et postérieures qui tendent à confluer.

Stade 6 Alopécie masculine de type 6 : perte de cheveux qui s’étend derrière la tonsure appelée aussi tourbillon

Stade 7 Alopécie masculine de type 7 : alopécie hippocratique où il reste une couronne basse de cheveux sur les tempes et la nuque

 

Schéma de la classification de Norwood-Hamilton pour les différents stades de la calvitie masculine

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