Accueil » LE LIFTING DES CUISSES
A titre d’exemples :
En pratique, de façon innée ou acquise avec le temps, apparaissent :
Quand l’excédent cutané est réel sur les cuisses, une liposuccion ou lipoaspiration isolée ne peut suffire et une remise en tension de la peau excédentaire (résection et lifting) peut être nécessaire pour corriger les problèmes et répondre à la demande des patient(e)s.
Dans chaque cas, l’analyse du relâchement cutanéo-graisseux et musculaire conditionne l’indication opératoire et la technique utilisée.
1. L’anesthésie
Elle peut être :
Elle est à discuter avec votre chirurgien et l’anesthésiste.
2. Les voies d’abord
Celles du lifting, découlant de l’analyse clinique et du consentement de la patiente ou du patient vis-à-vis des cicatrices résiduelles.
Trois sont possibles :
Celles de la liposuccion ou lipoaspiration
3. La lipoaspiration ou liposculpture
Elle est classique, après infiltration, et réalisée avec des canules à bout mousse de diamètre variable de 2, 3 ,4, voire 5 mm.
Elle traite l’excédent graisseux de la cuisse, la lipodystrophie, préserve par « tunnelisation » les éléments lymphatiques et veineux (ce qui limite les complications postopératoires).
Elle peut démasquer un excédent cutané pré-existant ou additionnel. C’est pourquoi, elle doit être réalisée avant la résection cutanée.
4. La résection cutanée ou cutanéograisseuse
Elle consiste à enlever l’excédent de peau et éventuellement de graisse résiduelle après liposuccion.
Selon les cas et en fonction des habitudes du chirurgien, elle peut être uniquement cutanée ou cutanéo-graisseuse.
5. La remise en tension cutanée à effet « lifting »
Après la résection, c’est le relissage par la main du chirurgien qui permet d’appréhender l’effet « lifting » et d’apporter des corrections complémentaires vis-à-vis de la graisse et de l’excédent cutané.
6. Les éventuels gestes associés
Ils concernent des points de détail ou des zones voisines, sous forme de liposuccion :
En pratique, il ne faut pas multiplier les gestes vu le risque de potentialisation des complications postopératoires. « ll faut savoir raison garder ».
7. La suture fait appel à :
8. Le pansement est :
L’intervention de lifting interne de la face des cuisses dure en moyenne de l à 2 heures. Il n’y a pas de drainage de principe. Les cicatrices sont « à l’air » au deuxième ou troisième jour. L’hospitalisation dure de 24 a 72 heures.
Dans les suites immédiates, entre le premier jour postopératoire et la troisième semaine, sont naturels et normaux :
Apres trois semaines, peuvent persister :
Après trois mois, peuvent persister ou exister :
Complications immédiates :
Complications secondaires :
Complications à long terme :
Elles ne concernent que les cicatrices, visibles (à la face interne des cuisses) ou invisibles (dans le sillon génito-crural), qui peuvent être élargies, hypertrophiques ou hyperpigmentées.
La correction chirurgicale devra se discuter avec votre chirurgien.
La surveillance est normalement et simplement clinique, à l’ablation des points (si nécessaire) ou à dix jours, à trois semaines, à trois mois et à un an. Par la suite éventuellement tous les ans jusqu’à trois ans.
Le vêtement de contention adapté, en cas de lipoaspiration, sera habituellement porté jour et nuit pendant trois semaines, puis uniquement le jour ou la nuit jusqu’à trois mois.
Le suivi régulier et un traitement adapté permettent une amélioration progressive des cicatrices.
Avant
Après
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