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LES TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX

Le Minoxidil

 

Autrefois soumis à une prescription médicale, ce n’est plus le cas depuis janvier 2012, en revanche il n’est toujours pas remboursé par la sécurité sociale. Ce traitement va améliorer la micro-circulation sanguine de la papille bulbaire, en augmentant la densité des micro-vaisseaux. Il s’applique par massage du cuir chevelu sec. Grâce à son action, le follicule va être mieux irrigué et donc mieux nourri, ce qui va réduire la probabilité de chute du cheveu. Il va également accentuer la synthèse de la kératine. Dans les cas de chutes temporaires, le Minoxidil va aider à la repousse. En revanche s’il s’agit d’une origine génétique ou hormonale, il ne pourra que freiner le processus.

 

Sans que le mécanisme soit parfaitement connu, il semblerait que le cheveu soit artificiellement gardé en phase de croissance. La phase anagène va être allongée, mais il n’y aura pas d’augmentation du nombre de cheveux. De plus, l’hypertrophie des follicules pileux va accentuer le diamètre de la tige capillaire. Dans la pratique, la chevelure est plus volumineuse, mais l’on ne peut à proprement parler de repousse capillaire.

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L’efficacité du Minoxidil

 

Après deux à trois mois de traitement, la chute des cheveux va être considérablement freinée, il s’agit du premier effet du Minoxidil. Au bout de six mois, il est possible d’observer une légère repousse. Si ces résultats sont remarquables dans un cas sur trois, cela requiert de commencer le traitement jeune, à raison d’une application une voire deux fois par jour, le matin et/ou le soir, toute sa vie sans interruption.

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Les limites du Minoxidil

 

L’application quotidienne est contraignante si bien que 75 % des patients abandonnent au bout de deux à trois ans maximum. Evidemment, dès l’arrêt du traitement, l’alopécie reprend son cours normal.

À noter

 

Une nouvelle formule est disponible en pharmacie et parapharmacie : Minoxidil 5% Mousse ALOSTIL . Elle contient beaucoup moins d’alcool, est donc moins grasse, moins irritante, mieux supportée tout en restant aussi efficace.

Le Finastéride

 

Il s’agit du produit « phare » disponible uniquement sur prescription médicale et non remboursé par la sécurité sociale. Il doit son succès au fait qu’il soit le seul médicament ayant une efficacité remarquable à la sensibilité hormonale et génétique de l’alopécie chez les hommes.

Il va diminuer jusqu’à 60 % la concentration de DHT des zones critiques. Comment ? En bloquant la 5 alpha-réductase, l’enzyme transformant la testostérone dite « inactive » en DHT « active » qui est responsable de la chute des cheveux des zones sensibles du cuir chevelu .

Il se présente sous forme de comprimés à avaler à raison d’1mg de Finastéride par jour.

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L’efficacité du Finastéride

 

Son effet est globalement remarqué entre les troisièmes et sixièmes mois du traitement. À partir du sixième mois, une repousse de cheveux plus épais et de qualité pourra être observée.

 

Pour le haut du crâne :

 

  • 80 % des patients constatent un arrêt de la chute des cheveux grâce au Finastéride (seulement 30 % pour le groupe placebo) ;
  • Après deux ans de traitement, 60 % des patients ont une repousse de cheveux.

 

Pour la zone frontale :

 

  • La chute des cheveux est stoppée dans 70 % des cas ;
  • Une repousse à lieu pour 1 patient sur 3.

 

Ces données ont été obtenues par trois études cliniques réalisées aux États-Unis ainsi que dans quinze autres pays notamment la France. 1871 hommes de 18 à 41 ans, souffrant d’une alopécie légère ou modérée du vertex ou de la zone frontale ont participé. Les résultats ont été confortés par deux études en double aveugle (contre placebo) sur deux ans.

 

Les limites du Finastéride

 

Le Finastéride est réservé aux hommes, il est contre-indiqué chez la femme.

Théoriquement il doit être pris à vie, ce qui représente une contrainte, bien qu’un comprimé soit plus facile à accepter qu’une application deux fois par jour d’une lotion. Actuellement nous ne disposons pas d’un recul suffisant pour déduire l’assiduité des patients. Dans la majorité des cas, les médecins sont favorables à ce traitement dans le cadre d’une prise en charge globale d’une alopécie androgénétique. Pour un homme jeune souffrant d’une alopécie très évolutive, il est possible d’envisager immédiatement un traitement chirurgical d’implants capillaires. Ce médicament sera alors proposé pendant quelques mois, pour déterminer si la chute se stabilise ou non. De la même façon, le Finastéride est un traitement complémentaire utile après une microgreffe de cheveux.

 

Effets indésirables

 

Ils sont relativement rares : chez moins de 2 % des hommes, une diminution de la libido et des problèmes d’érection ont été constatés. Fort heureusement ces effets s’atténuent et disparaissent immédiatement à l’arrêt du traitement. Cet inconvénient a été fortement exagéré par un grand nombre d’écrits, conduisant à une crainte injustifiée chez certains hommes. Sur la longue durée, ce traitement aurait tendance à provoquer un affinement des cheveux.

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L’intérêt de combiner une intervention chirurgicale à un traitement médicamenteux

 

Le traitement médicamenteux et l’intervention de microgreffes capillaires sont deux approches différentes pour corriger les problèmes de perte de cheveux lié à l’alopécie androgénétique ; toutefois la combinaison d’un traitement médicamenteux et d’une intervention peut présenter des avantages et contribuer à apporter une solution plus complète au patient par exemple :

 

  • Le traitement médicamenteux peut être utilisé pour ralentir le processus de perte chez un patient très jeune, jusqu’à ce que le spécialiste détermine que le moment est opportun pour procéder à une intervention et garantir un résultat satisfaisant et pérenne chez le jeune patient.

 

  • Le traitement médicamenteux peut-être combiné à une intervention d’implants capillaires pour compléter et améliorer les bénéfices cosmétiques de l’intervention. Chez des individus qui répondent favorablement à une intervention de greffe capillaire, le traitement médicamenteux peut stimuler la repousse de nouveaux cheveux et améliorer le résultat obtenu dans la zone implantée (amélioration du volume et de la couverture du cuir chevelu…).

 

Pour des patients correctement sélectionnés, l’approche combinée du traitement médicamenteux et de l’intervention chirurgicale de greffe de cheveux est susceptible d’engendrer des résultats excellents et durables chez le sujet.
Les résultats des essais cliniques et des traitements du minoxidil et du finasteride indiquent que l’utilisation d’agents médicamenteux chez des patients réceptifs apporte une réponse efficace (avec des effets secondaires minimes) en complément d’une intervention de restauration capillaire.

Le Minoxidil en lotion (Regaine) est le seul traitement local. Il est efficace dans environ 60% des cas. Il réclame une application 2 fois par jour de longue durée et permet de ralentir la perte des cheveux en agissant sur la vascularisation locale permettant un apport mieux réparti des divers nutriments dont ont besoin les bulbes pileux.
Il est plutôt indiqué pour les hommes jeunes. Mais à l’arrêt du traitement, la chute reprend.
 
Le Finasteride (Propecia). Ce médicament (utilisé depuis des années dans le traitement des hypertrophies de la prostate), stoppe la progression de la calvitie chez plus de 80% des patients, favorisant même une repousse dans 66% des cas.
Son action est plus complexe que le Minoxidil. Il permet de bloquer l’action néfaste de l’alpha réductase et ralentit la transformation de la testostérone qui, chez les gens sensibles, accélère les cycles pilaires et augmente les sécrétions des glandes sébacées.
Sa prise qui doit être continue n’est pas sans danger et il convient de peser, pour chaque patient, les avantages et les inconvénients.
Il trouve par contre son utilité comme appoint après une séance de microgreffes dans la mesure où, attendant que les greffons prennent, il ralentit l’évolutivité de la calvitie.

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Questions fréquemment posées sur implants capillaires par microgreffe

 

Combien d’interventions sont t-elles nécessaires pour avoir une restauration complète ?

Le nombre d’interventions dépend de la taille de la zone dégarnie, de la qualité de la zone de prélèvement ainsi que du désir du patient.

Quand se déroulera la repousse après l’intervention ?

Avec la technique FUE Choï la repousse de cheveux peut être constatée après 16 semaines en fonction de la vitesse de formation des unités folliculaires réimplantées. Ces nouveaux cheveux transférés pousseront ensuite naturellement dans leur nouvel emplacement durant le reste de la vie du patient.

La chevelure obtenue après la greffe cheveux présente-elle un aspect naturel ?

La technique FUE Choï a l’avantage de donner un résultat tout à fait naturel.
Contrairement à d’autres techniques, l’aspect des implants est semblable à celui des cheveux mais surtout on n’obtient pas les horribles cheveux de poupée, véritables « champs de poireaux », mal vécus par le patient.

La greffe de cheveux sera-t-elle permanente ?

Oui, la greffe de cheveux sera permanente car les cheveux qui ont été implantés sont issus de la couronne hippocratique.

Quand faut-il réaliser la greffe de cheveux ?

L’objectif de la technique FUE Choï est de restaurer la perte de cheveux afin d’avoir l’apparence que vous souhaitez. Si une intervention n’est pas suffisante, il est possible de compléter le traitement par d’autres séances de microgreffes.
Grâce à la technique FUE Choï chacun peut restaurer ses cheveux en fonction de son budget.

La technique FUE Ultra est-elle douloureuse ?

Les nouvelles avancées ont permis de rendre la procédure indolore. Le patient peut écouter de la musique, regarder la télévision et prendre un repas léger pendant l’intervention, qui se déroule en 4 à 6 heures.

Peut-on rapidement retourner au travail ?

On peut retourner au travail sous 2 ou 3 jours, toutefois quelques rougeurs au niveau de la zone implantée peuvent rester visibles jusqu’au 7e jour après l’intervention.

Faut-il se raser la tête le jour de l’intervention ?

Le rasage intégral du cuir chevelu à 2 mm le jour de l’intervention n’est pas obligatoire. Il peut toutefois être pertinent lorsque la superficie des zones à traiter est importante.

 

L’intervention laisse t’elle des cicatrices dans la zone donneuse ?

L’intervention ne laisse aucune cicatrice dans la zone à traiter.

Les cheveux extraits repoussent-ils dans la zone donneuse ?

Les cheveux prélevés ne sont pas censés repousser dans la zone donneuse car le docteur les extrait avec la racine. Toutefois on estime qu’à 6 mois après l’intervention, en moyenne 15% des follicules extraits peuvent repousser.

 

Est-ce que les cheveux injectés peuvent retomber ?

Les cheveux implantés ne réagissent pas à la DHT qui provoque la chute prématurée des cheveux par conséquent ils ne retombent pas.

Peut-on prélever les cheveux chez un autre individu ? (frère, sœur, ami…)

Les risques de rejet sont trop importants, ce qui écarte donc la possibilité d’un donneur externe.

Peut-on injecter des poils provenant d’autres parties du corps ?

Il est possible de prélever du poil de torse que l’on utilisera uniquement sur la tonsure (le haut du crâne) pour améliorer une chevelure de faible densité. Il n’est pas possible d’utiliser des poils d’autres parties du corps.

Doit-on utiliser un traitement après intervention ?

Nous recommandons l’utilisation du Minoxidil sur la zone implantée pendant 6 mois pour accélérer la repousse des follicules implantés.

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Les critères de faisabilité de la greffe de cheveux

 

Certaines affections susceptibles de se décompenser constituent des contre indications à la réalisation d’une intervention de greffe de cheveux. La prise d’un traitement anticoagulant pour cause de retardement de la cicatrisation peut également compromettre le protocole d’implantation des greffes.

Il existe un certain nombre de contre-indications en relation directe avec le cuir chevelu lui même :

 

1) Une insuffisance de la zone de prélèvement : soit parce que la densité est insuffisante (moins de la moitié d’une densité normale), soit parce que la surface de cuir chevelu restante est insuffisante pour la zone receveuse.

 

2) Certaines cicatrices chéloïdes de la zone de prélèvement.

 

3) Certains patients ayant déjà subi trop d’interventions de greffes du cuir chevelu en particulier : trop de bandelettes qui rendent difficile de trouver de nouveaux greffons de qualité suffisante sur un cuir chevelu très distendu et afin de ne pas abîmer encore plus la zone donneuse déjà très clairsemée.

 

Tableau résumé des critères de faisabilité d’une greffe de cheveux :

 
Séance réalisableSéance non réalisable
Alopécie androgénétique masculine  : voir classification de Norwood Hamilton.Patient trop jeune  : un homme très jeune dont l’alopécie risque d’évoluer fortement dans les prochaines années doit souvent patienter et privilégier un traitement médical visant à freiner la chute des cheveux.
Alopécie androgénétique féminine  : voir classification de Ludwig.Alopécie diffuse  : souvent le cas chez la femme avec une forte prédominance familiale. La totalité du cuir chevelu présente une faible densité, un cheveu très fin même dans la zone donneuse.
Alopécie triangulaire de la femme  : affinement ou perte des cheveux dans la ligne frontale (cf golfes). 
Réparation de cicatrices (au cas par cas).Cicatrices chéloïdes.
Restauration ou amélioration de barbe et moustache. 
 Pelade  : est une maladie auto-immune qui nécessite un traitement médicamenteux spécifique  qui garantit une repousse quasi systématique.
 Zone donneuse jugée insuffisante  : Couronne hippocratique réduite à une zone très étroiteNombreuses cicatrices consécutives à plusieurs interventions de type bandelette.
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