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L'IMPACT PSYCHOLOGIQUE DE LA CALVITIE

La calvitie est souvent mal vécue

 

La calvitie est considérée aussi bien par les hommes que par les femmes comme une atteinte à l’intégrité physique. C’est une expérience mal vécue et même traumatisante. Les traitements entraînent le plus souvent des résultats inconstants voire insuffisants avec pour corollaire des effets indésirables susceptibles d’être gênants.

 

Bien que la majorité des hommes soit résignée face à la calvitie qui apparaît comme un fait inévitable, aucun n’aime perdre des cheveux. Cet évènement est d’autant plus insupportable quand il affecte un sujet jeune. En effet les personnes concernées se perçoivent comme des êtres vieillissant prématurément et ils ne sont pas rares ceux qui tentent de lutter contre cette calvitie avec des traitements aussi variés qu’onéreux et malheureusement le plus souvent inefficaces. La plupart accepte, en particulier publiquement, mais avoue ne pas se sentir à l’aise avec sa nouvelle apparence.

 

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De nombreuses études corroborent l’impact psychologique de la perte de cheveux. 

Aux questions concernant l’acceptation, les sentiments, les relations personnelles et les traitements, les personnes souffrant de calvitie répondent en exprimant un mal-être, des conséquences importantes sur leur vie quotidienne et un impact émotif considérable. Abondent les réponses décrivant la perte de confiance et d’estime de soi ; le sentiment de colère face à l’injustice que la nature leur fait, l’inquiétude et le stress peuvent déclencher des troubles tels que l’anxiété et la dépression. Ces sentiments sont renforcés par l’impuissance et le manque de contrôle sur ce problème qui les touche dans leur intimité.

 

A l’opposé de ces considérations négatives une étude publiée récemment montre que les hommes complètement chauves sont perçus comme plus forts et dominants. L’étude, réalisée à l’Université de Pennsylvanie (USA), part de l’idée de son auteur, Albert Mannes, qui a collecté les commentaires subis lorsqu’il a décidé de se raser la tête quand il a constaté qu’il commençait à perdre ses cheveux. L’idée était de savoir comment sont perçus les hommes chauves. Alors qu’un homme avec une chevelure incomplète ou raréfiée offre une image dégradée voire maladive, l’homme totalement rasé apparaît comme plus fort, athlétique et dominant. L’auteur justifie le « Chauve = fort » car il alors est associé à des images de soldats, d’athlètes professionnels et de héros de films d’action. Ainsi, pour les hommes pour qui l’alopécie pose un problème d’estime de soi, se raser complètement la tête pourrait améliorer la perception sociale de leur calvitie ; mais tous les hommes ne sont pas prêts pour ce geste radical…

 

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Beaucoup d’hommes ne sont pas résignés à la perte de cheveux et tentent de trouver une solution.

Le problème est que malgré les multiples propositions de traitements plus ou moins sérieux voire fantaisistes, peu se sont montrés efficaces. Toujours en vogue, car réellement porteurs d’amélioration, les traitements médicamenteux tels que Minoxidil ou Propecia restent les plus prescrits par les médecins spécialistes du cheveu.

 

Jusqu’à présent il a été jugé que la calvitie est un problème progressif et irréversible, mais une récente recherche pourrait apporter de nouvelles perspectives pour le traitement. Les scientifiques américains ont identifié une protéine qui pourrait être impliquée dans la perte de cheveux : c’est un type de prostaglandine qui se trouve à des niveaux élevés dans les cellules des follicules pileux des zones de calvitie. La recherche menée en laboratoire a montré que des souris soumises à des niveaux élevés de cette protéine ont perdu la totalité de leurs poils et des cheveux humains transplantés ont cessé de croître lorsque la protéine a été administrée. Ces résultats suggèrent que les prostaglandines, substances qui jouent des rôles différents dans le corps, peuvent également contrôler la vitesse de croissance des cheveux. Il semble que cela pourrait être un champ prometteur d’enquête dans le traitement de l’alopécie.

 

La forme la plus courante de la calvitie masculine est l’alopécie androgénétique, associée à l’hormone mâle testostérone. C’est un processus progressif de la perte de cheveux qui affecte un pourcentage d’hommes qui augmente avec l’âge ; ainsi, 30 % des hommes de 30 ans souffrent de calvitie, 40 % des hommes de 40 ans et ainsi de suite. Signe des temps modernes néanmoins, si le chiffre total des hommes concernés par la calvitie se maintient aux environs de 65 %, on constate que les fils perdent leurs cheveux 10 voire 15 ans plus tôt que leurs pères !!!

 

Que dire des femmes qui elles aussi peuvent perdre leurs cheveux !!

 

Les femmes, pour qui la coiffure revêt tellement d’importance, se sentent bel et bien atteintes dans leur féminité dès qu’elles sont aux prises avec une perte de cheveux et souffrent au plus profond d’elles mêmes, avec une intensité que l’on ne peut un seul instant imaginer.

 

Cela implique qu’un spécialiste ne peut envisager la prescription d’un traitement esthétique, qui plus est, chirurgical, même mineur, si celui ci n’a pas été précédé d’une phase d’écoute attentive du patient, permettant à ce dernier d’exprimer sa souffrance morale, ses doutes ou ses complexes. Ce n’est qu’à partir du moment où l’on apprend à écouter et à comprendre que l’acte technique, s’il est décidé, peut devenir beau et utile.

 

Cependant, il ne faut pas négliger le fait que, dans certains cas, la calvitie, aussi bien chez l’homme que chez la femme, relève d’une tout autre thérapeutique que la chirurgie. Il n’est pas rare par exemple qu’une dépression provoque la chute des cheveux et que sa guérison s’accompagne d’une repousse objective. Il en est de même de la guérison de certaines maladies du cuir chevelu.

 

D’où l’idée de mettre à la disposition du patient, quand le besoin s’en fait sentir, une équipe de spécialistes compétents, comme par exemple des dermatologues, des gynécologues, des endocrinologues, des psychiatres, des psychologues et des psychanalystes qui pourront souvent, par une prise en charge appropriée, contribuer au traitement et même, parfois, à la guérison du patient.

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Questions fréquemment posées sur implants capillaires par microgreffe

 

Combien d’interventions sont t-elles nécessaires pour avoir une restauration complète ?

Le nombre d’interventions dépend de la taille de la zone dégarnie, de la qualité de la zone de prélèvement ainsi que du désir du patient.

Quand se déroulera la repousse après l’intervention ?

Avec la technique FUE Choï la repousse de cheveux peut être constatée après 16 semaines en fonction de la vitesse de formation des unités folliculaires réimplantées. Ces nouveaux cheveux transférés pousseront ensuite naturellement dans leur nouvel emplacement durant le reste de la vie du patient.

La chevelure obtenue après la greffe cheveux présente-elle un aspect naturel ?

La technique FUE Choï a l’avantage de donner un résultat tout à fait naturel.
Contrairement à d’autres techniques, l’aspect des implants est semblable à celui des cheveux mais surtout on n’obtient pas les horribles cheveux de poupée, véritables « champs de poireaux », mal vécus par le patient.

La greffe de cheveux sera-t-elle permanente ?

Oui, la greffe de cheveux sera permanente car les cheveux qui ont été implantés sont issus de la couronne hippocratique.

Quand faut-il réaliser la greffe de cheveux ?

L’objectif de la technique FUE Choï est de restaurer la perte de cheveux afin d’avoir l’apparence que vous souhaitez. Si une intervention n’est pas suffisante, il est possible de compléter le traitement par d’autres séances de microgreffes.
Grâce à la technique FUE Choï chacun peut restaurer ses cheveux en fonction de son budget.

La technique FUE Ultra est-elle douloureuse ?

Les nouvelles avancées ont permis de rendre la procédure indolore. Le patient peut écouter de la musique, regarder la télévision et prendre un repas léger pendant l’intervention, qui se déroule en 4 à 6 heures.

Peut-on rapidement retourner au travail ?

On peut retourner au travail sous 2 ou 3 jours, toutefois quelques rougeurs au niveau de la zone implantée peuvent rester visibles jusqu’au 7e jour après l’intervention.

Faut-il se raser la tête le jour de l’intervention ?

Le rasage intégral du cuir chevelu à 2 mm le jour de l’intervention n’est pas obligatoire. Il peut toutefois être pertinent lorsque la superficie des zones à traiter est importante.

 

L’intervention laisse t’elle des cicatrices dans la zone donneuse ?

L’intervention ne laisse aucune cicatrice dans la zone à traiter.

Les cheveux extraits repoussent-ils dans la zone donneuse ?

Les cheveux prélevés ne sont pas censés repousser dans la zone donneuse car le docteur les extrait avec la racine. Toutefois on estime qu’à 6 mois après l’intervention, en moyenne 15% des follicules extraits peuvent repousser.

 

Est-ce que les cheveux injectés peuvent retomber ?

Les cheveux implantés ne réagissent pas à la DHT qui provoque la chute prématurée des cheveux par conséquent ils ne retombent pas.

Peut-on prélever les cheveux chez un autre individu ? (frère, sœur, ami…)

Les risques de rejet sont trop importants, ce qui écarte donc la possibilité d’un donneur externe.

Peut-on injecter des poils provenant d’autres parties du corps ?

Il est possible de prélever du poil de torse que l’on utilisera uniquement sur la tonsure (le haut du crâne) pour améliorer une chevelure de faible densité. Il n’est pas possible d’utiliser des poils d’autres parties du corps.

Doit-on utiliser un traitement après intervention ?

Nous recommandons l’utilisation du Minoxidil sur la zone implantée pendant 6 mois pour accélérer la repousse des follicules implantés.

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Les critères de faisabilité de la greffe de cheveux

 

Certaines affections susceptibles de se décompenser constituent des contre indications à la réalisation d’une intervention de greffe de cheveux. La prise d’un traitement anticoagulant pour cause de retardement de la cicatrisation peut également compromettre le protocole d’implantation des greffes.

Il existe un certain nombre de contre-indications en relation directe avec le cuir chevelu lui même :

 

1) Une insuffisance de la zone de prélèvement : soit parce que la densité est insuffisante (moins de la moitié d’une densité normale), soit parce que la surface de cuir chevelu restante est insuffisante pour la zone receveuse.

 

2) Certaines cicatrices chéloïdes de la zone de prélèvement.

 

3) Certains patients ayant déjà subi trop d’interventions de greffes du cuir chevelu en particulier : trop de bandelettes qui rendent difficile de trouver de nouveaux greffons de qualité suffisante sur un cuir chevelu très distendu et afin de ne pas abîmer encore plus la zone donneuse déjà très clairsemée.

 

Tableau résumé des critères de faisabilité d’une greffe de cheveux :

 
Séance réalisableSéance non réalisable
Alopécie androgénétique masculine  : voir classification de Norwood Hamilton.Patient trop jeune  : un homme très jeune dont l’alopécie risque d’évoluer fortement dans les prochaines années doit souvent patienter et privilégier un traitement médical visant à freiner la chute des cheveux.
Alopécie androgénétique féminine  : voir classification de Ludwig.Alopécie diffuse  : souvent le cas chez la femme avec une forte prédominance familiale. La totalité du cuir chevelu présente une faible densité, un cheveu très fin même dans la zone donneuse.
Alopécie triangulaire de la femme  : affinement ou perte des cheveux dans la ligne frontale (cf golfes). 
Réparation de cicatrices (au cas par cas).Cicatrices chéloïdes.
Restauration ou amélioration de barbe et moustache. 
 Pelade  : est une maladie auto-immune qui nécessite un traitement médicamenteux spécifique  qui garantit une repousse quasi systématique.
 Zone donneuse jugée insuffisante  : Couronne hippocratique réduite à une zone très étroiteNombreuses cicatrices consécutives à plusieurs interventions de type bandelette.
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