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Que vous soyez un homme ou une femme, l’effet du tabac sur votre chevelure est identique. Il va accélérer la chute ou la calvitie. Une étude taïwanaise l’a démontré récemment.
Chez les fumeurs, les cheveux sont en général, plus ternes et moins beaux que chez les non fumeurs.
Avec 4000 composés chimiques présents dans la fumée de cigarette, rien d’étonnant à ce que le tabac s’attaque aux cheveux.
Les cheveux assimilent tout ce que nous ingérons et le conservent en mémoire très longtemps (la nicotine peut être détectée dans la chevelure jusqu’à un an après la dernière cigarette).
Le tabac a également d’autres effets néfastes dans le processus de croissance des cheveux. Il affecte les apports en vitamines B, acides aminés ainsi que les oligo-éléments qui sont des nutriments indispensables pour la brillance et la vitalité de vos cheveux. Ceux-ci vont être remplacés par la nicotine. Cela conduit notamment à l’apparition de cheveux gris plus rapidement que les autres. Il suffit de comparer la couleur naturelle des cheveux de fumeurs et non fumeurs dans la même catégorie d’âge et de sexe, le résultat est sans appel.
De plus, le tabac va aussi favoriser la chute des cheveux et entraver leur pousse en endommageant le génome capillaire.
A l’instar des cellules cancéreuses, les cellules capillaires se divisent très rapidement. Nos cheveux ont une pousse très rapide et se renouvellent en permanence et rapidement.
C’est la raison pour laquelle les scientifiques comparent souvent une alopécie induite par une chimiothérapie à une alopécie causée par la fumée de cigarette. Une chimiothérapie aura des effets toxiques sur les cellules qui se développent très rapidement, à l’instar de la fumée de cigarette.
Les chercheurs travaillant sur des traitements empêchant la chute des cheveux lors de chimiothérapie utilisent de manière classique dans leurs expériences, le modèle de la toxicité de la fumée de cigarette.
Cesser de fumer permet donc de retrouver rapidement une plus belle chevelure.
Notez également que le tabac empêche une bonne cicatrisation, c’est la raison pour laquelle il est formellement contre indiqué dans les semaines qui précèdent et suivent une intervention d’implants capillaires.
Le bulbe pileux doit prélever, au niveau de la papille dermique sur laquelle il repose, les nutriments qui lui sont nécessaires pour nourrir les cellules basales qui se multiplient à son niveau pour progressivement construire le cheveu que l’on verra grandir dans le follicule pileux, cavité d’origine épidermique implantée profondément dans le derme dont il est séparé par une membrane qu’aucune cellule épithéliale ne saurait franchir.
Ces cellules germinales ont besoin de glucides, de corps gras, de minéraux et surtout de certains acides aminés soufrés qui interviendront dans la création de fibres kératine.
L’alimentation doit donc fournir du lait, de la viande, du poisson et des protéines végétales contenant du cuivre, du zinc et du souffre qui apporteront de la cystéine, du tryptophane et de la méthionine.
Les cellules produites par le bulbe suivent la même évolution que les cellules de l’épithélium cutané. Elles seront repoussées vers la surface par des cellules plus jeunes. Elles perdront leur noyau, se déshydrateront, mais au lieu de devenir plates et de se recouvrir les unes les autres comme les cellules de la couche cornée, elles utiliseront la kératine dont elles deviennent porteuses pour l’organiser en filaments unis les uns aux autres de façon bien particulière.
La kératine est en effet une protéine formée d’un enchaînement d’acides aminés disposés en fibrilles parallèles unies entre elles par des sortes de ponts. Certains sont fragiles et hydrosolubles, ce qui explique que l’on puisse donner aux cheveux des formes variées lorsqu’on les mouille, les liaisons se dissolvent alors, se reconstituant autrement puis reprenant à la longue leurs attaches antérieures. On les appelle des ponts hydrogénés.
La deuxième variété de ponts, ou ponts soufrés, est beaucoup plus solide et donnera au cheveu ses formes et ses directions définitives qui se maintiendront aussi longtemps que l’on ne traitera pas les cheveux avec des solutions oxydantes et agressives.
Tout désir de modifier l’agencement des cheveux de façon durable, comme cela est fait dans une permanente, passe par le mordançage de ces liaisons que le coiffeur détruit dans un premier temps volontairement avant de les reconstituer avec substances réductrices soufrées qu’il agencera de façon différente.
On obtient ainsi un remodelage du cheveu avec le danger de les fragiliser pendant longtemps si les dosages des produits utilisés sont trop élevés. Le cheveu est encore imprégné de sébum qui s’insinue entre les fibres de kératine, en augmente la cohésion et lui donne son aspect brillant et lustré.
On trouve encore dans les cheveux une répartition assez semblable à celle qui existe dans le sang de différents minéraux, de sorte que leur dosage dans le cheveu, effectué par des laboratoires spécialisés donne une idée assez exacte de l’état de santé générale.
Le cheveux est donc à la fois un ornement, un protecteur contre les incidences climatiques et un observatoire de la santé.
S’ il est important de soigner ses cheveux, les nourrir correctement c’est encore mieux. Comme le dit l’adage, mieux vaux prévenir que guérir.
Les fruits secs, le persil, les lentilles, le foie sont autant d’aliments qui ont un effet positif sur nos cheveux.
Les cheveux, tout comme le reste de notre corps ont besoin d’un entretien et d’une alimentation adaptés.
Par ordre d’importance voici les ingrédients primordiaux pour les cheveux :
Les acides aminés sont la base du cuir chevelu, ils entrent dans la formation de la kératine. Cette matière constitue la majorité de nos ongles, poils et cheveux. Ils stimulent également la croissance, la longueur et l’épaisseur des cheveux.
Les oligo-éléments et les sels minéraux vont réguler la sécrétion de sébum.
Les vitamines du groupe B sont des vitamines spécifiques aux cheveux : La B5 va combattre l’état cassant et sec des cheveux. La B8 va ralentir la chute et le blanchissement. La B6 va intervenir dans la synthèse des acides aminés primordiaux dans la fabrication de la kératine.
Pour retrouver tout ces ingrédients il suffit de manger équilibré, et varié.
Pour un apport en protéines, fer, zinc et vitamines du groupe B (principalement la B5 et B8), privilégiez les lentilles, les œufs, le foie, la levure de bière, les rognons ou encore le boudin noir.
Pour un apport en zinc et en souffre, consommez des fruits de mer et des fruits secs oléagineux. Un petit mélange amandes-raisins à grignoter au cours de la journée fera merveille.
Vous n’avez pas le temps de préparer correctement vos repas ? Voici quelques gestes simples pour pallier ce problème :
Saupoudrez vos légumes et salades de levure de bière en flocons ou assaisonnez-les d’huile de germe de blé ou de noix. En plus d’être délicieuses, elles vous apporteront les éléments indispensables à vos cheveux.
En bonus une petite recette facile et simple pour la beauté de vos cheveux :
Cette préparation a une excellente conservation vous pouvez donc en préparer pour plusieurs soins.
Pour donner un coup d’éclat à vos cheveux, chauffez au bain marie :
Une fois votre préparation chauffée, retirez-la du feu et laissez refroidir.
Versez le mélange dans un bocal muni d’un couvercle et laissez reposer le tout une semaine.
Une fois la semaine écoulée, réchauffez et filtrez votre préparation pour éliminer les feuilles.
Laissez refroidir un peu et appliquez sur vos cheveux en massant bien.
Coiffez vous puis entourez vos cheveux d’une serviette et laissez agir trente minute.
Rincez à l’eau claire et faites un léger shampoing.
Utilisez votre après-shampoing, rincez et laissez sécher à l’air libre.
Vous voilà avec des cheveux nourris, soyeux et brillants.
Combien d’interventions sont t-elles nécessaires pour avoir une restauration complète ?
Le nombre d’interventions dépend de la taille de la zone dégarnie, de la qualité de la zone de prélèvement ainsi que du désir du patient.
Quand se déroulera la repousse après l’intervention ?
Avec la technique FUE Choï la repousse de cheveux peut être constatée après 16 semaines en fonction de la vitesse de formation des unités folliculaires réimplantées. Ces nouveaux cheveux transférés pousseront ensuite naturellement dans leur nouvel emplacement durant le reste de la vie du patient.
La chevelure obtenue après la greffe cheveux présente-elle un aspect naturel ?
La technique FUE Choï a l’avantage de donner un résultat tout à fait naturel.
Contrairement à d’autres techniques, l’aspect des implants est semblable à celui des cheveux mais surtout on n’obtient pas les horribles cheveux de poupée, véritables « champs de poireaux », mal vécus par le patient.
La greffe de cheveux sera-t-elle permanente ?
Oui, la greffe de cheveux sera permanente car les cheveux qui ont été implantés sont issus de la couronne hippocratique.
Quand faut-il réaliser la greffe de cheveux ?
L’objectif de la technique FUE Choï est de restaurer la perte de cheveux afin d’avoir l’apparence que vous souhaitez. Si une intervention n’est pas suffisante, il est possible de compléter le traitement par d’autres séances de microgreffes.
Grâce à la technique FUE Choï chacun peut restaurer ses cheveux en fonction de son budget.
La technique FUE Ultra est-elle douloureuse ?
Les nouvelles avancées ont permis de rendre la procédure indolore. Le patient peut écouter de la musique, regarder la télévision et prendre un repas léger pendant l’intervention, qui se déroule en 4 à 6 heures.
Peut-on rapidement retourner au travail ?
On peut retourner au travail sous 2 ou 3 jours, toutefois quelques rougeurs au niveau de la zone implantée peuvent rester visibles jusqu’au 7e jour après l’intervention.
Faut-il se raser la tête le jour de l’intervention ?
Le rasage intégral du cuir chevelu à 2 mm le jour de l’intervention n’est pas obligatoire. Il peut toutefois être pertinent lorsque la superficie des zones à traiter est importante.
L’intervention laisse t’elle des cicatrices dans la zone donneuse ?
L’intervention ne laisse aucune cicatrice dans la zone à traiter.
Les cheveux extraits repoussent-ils dans la zone donneuse ?
Les cheveux prélevés ne sont pas censés repousser dans la zone donneuse car le docteur les extrait avec la racine. Toutefois on estime qu’à 6 mois après l’intervention, en moyenne 15% des follicules extraits peuvent repousser.
Est-ce que les cheveux injectés peuvent retomber ?
Les cheveux implantés ne réagissent pas à la DHT qui provoque la chute prématurée des cheveux par conséquent ils ne retombent pas.
Peut-on prélever les cheveux chez un autre individu ? (frère, sœur, ami…)
Les risques de rejet sont trop importants, ce qui écarte donc la possibilité d’un donneur externe.
Peut-on injecter des poils provenant d’autres parties du corps ?
Il est possible de prélever du poil de torse que l’on utilisera uniquement sur la tonsure (le haut du crâne) pour améliorer une chevelure de faible densité. Il n’est pas possible d’utiliser des poils d’autres parties du corps.
Doit-on utiliser un traitement après intervention ?
Nous recommandons l’utilisation du Minoxidil sur la zone implantée pendant 6 mois pour accélérer la repousse des follicules implantés.
Certaines affections susceptibles de se décompenser constituent des contre indications à la réalisation d’une intervention de greffe de cheveux. La prise d’un traitement anticoagulant pour cause de retardement de la cicatrisation peut également compromettre le protocole d’implantation des greffes.
Il existe un certain nombre de contre-indications en relation directe avec le cuir chevelu lui même :
1) Une insuffisance de la zone de prélèvement : soit parce que la densité est insuffisante (moins de la moitié d’une densité normale), soit parce que la surface de cuir chevelu restante est insuffisante pour la zone receveuse.
2) Certaines cicatrices chéloïdes de la zone de prélèvement.
3) Certains patients ayant déjà subi trop d’interventions de greffes du cuir chevelu en particulier : trop de bandelettes qui rendent difficile de trouver de nouveaux greffons de qualité suffisante sur un cuir chevelu très distendu et afin de ne pas abîmer encore plus la zone donneuse déjà très clairsemée.
Séance réalisable | Séance non réalisable |
Alopécie androgénétique masculine : voir classification de Norwood Hamilton. | Patient trop jeune : un homme très jeune dont l’alopécie risque d’évoluer fortement dans les prochaines années doit souvent patienter et privilégier un traitement médical visant à freiner la chute des cheveux. |
Alopécie androgénétique féminine : voir classification de Ludwig. | Alopécie diffuse : souvent le cas chez la femme avec une forte prédominance familiale. La totalité du cuir chevelu présente une faible densité, un cheveu très fin même dans la zone donneuse. |
Alopécie triangulaire de la femme : affinement ou perte des cheveux dans la ligne frontale (cf golfes). | |
Réparation de cicatrices (au cas par cas). | Cicatrices chéloïdes. |
Restauration ou amélioration de barbe et moustache. | |
Pelade : est une maladie auto-immune qui nécessite un traitement médicamenteux spécifique qui garantit une repousse quasi systématique. | |
Zone donneuse jugée insuffisante : Couronne hippocratique réduite à une zone très étroiteNombreuses cicatrices consécutives à plusieurs interventions de type bandelette. |
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